Propos de Tables

Le Chateaubriand de Inaki Aizpitarte et Frédéric Peneau

30 novembre 2009

Gilles Pudlowski,  dit de lui : «C’est un garçon qui a beaucoup d’idées, un intelligent qui sait retomber sur ses pattes. Dans ce restaurant ils ont tous un physique de cover boy, c’est très sympa, très bien, c’est le coup de coeur du XIe arrondissement, le génie de la partie basse du quartier. Mais vu depuis l’Alsace il n’y a pas de quoi se taper le cul par terre non plus.»

Ce que j’en pense? Et bien pour ne rien vous cacher, lorsque Laurent V. m’a proposé de découvrir le ChateauBriand, j’y suis allé à reculons. En effet,  j’avais en tête l’image de ce chef coqueluche d’une presse parisienne bombardée rock-star des fourneaux (Le Chateaubriand, se classe en 40ième position du classement San Pellegrino 2009).
Rendez vous pris pour le 27 novembre, 21h00 Launrent V. est déjà au bar est discute avec Inaki, présentations faites nous prenons l’apéro autour d’un  Vin blanc nouveau de Th. Puzelat (Touraine) ni filtré ni sulfaté, nature 100%, surprenant.
21H15 l’un des serveurs nous propose une table, et nous apporte le menu du soir à 45E.
21h30 début des hostilités, après un amuse bouche tout en fraîcheur,  arrive  LE plat :  des saint-jacques accompagnées de leurs légumes d’automne, champignons, purée vanillée, ce plat est à couper le souffle, je me dis alors, comment être passé à coté de ce chef, tout ce que l’on dit sur lui semble fondé. Il me tarde que la suite arrive, s’enchaînent calmar, bar, agneau et la le soufflé redescend. Les plats sont bien réalisés, c’est net, les cuissons sont maîtrisées, mais il manque l’éclat de génie qui m’avait ouvert les papilles sur le 1er plat.
En conclusion, ce soir la, nous étions loin de cette cuisine FOODING  ou le chef s’essaye à des accords discutables, il y a eu cette gifle sur les saint-jacques, le reste était bon mais sans éclat, le plus regrettable étant que tous les plats étaient froid!

Alors qu’en penser? Qu’avec le menu unique changeant tous les jours, vous pouvez bien tomber ou pas, ce jeune chef à effectivement beaucoup d’idées, mais il semble manquer de régularité.

Une chose est sur, j’y retournerai car ses saint-Jacques…

Le Chateaubriand
129, av. Parmentier
75011 PARIS
Menu unique à 45 euros

Ils en parlent: C Bon ca, Food Snob, Very Good Food, AioliandcoAfoodieFroggy, Food Intelligence, Omnivore

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3 Comments

  • Reply emilie 30 novembre 2009 at 7 h 56 min

    bon à savoir . mais ce chaud/ froid..d’un plat à l’autre me laisse encore dans le doute . moi qui adore quand ça fait pétiller les papilles !!!

  • Reply Jean-Louis 30 novembre 2009 at 8 h 06 min

    Bonjour Stephane,
    Je partage à pau près votre opinionn, hormis le fait que j’avais duex plats merveilleux au lieu d’un. Cet homme est un vrai cuisinier et le côté Bobo de son resto n’enlève rien à esprit positif. Bien sûr on peut ergotter sur la désinvolture du service, certains plats tièdes, mais ce type mérite tout notre respect. De plus, je suis totalement amoureux de sa cave. quand les vins naturels sont faits par des gaulois de talent, c’est super, même si cela demande une remise en cause et un nouvel apprentissage.
    Amicalement
    Jean-Louis

  • Reply stephane 30 novembre 2009 at 9 h 39 min

    @Jean-Louis> Merci pour votre message, je n’ai pas abordé volontairement le coté Bobo de son restaurant, car ce n’est pas ce que j’etais venu chercher. En revanche, comme je le dis, j’ai été agréablement surpris par la table a quelques détails prêt qui pour moi font la différence. Maintenant si les plats étaient arrivés a température, cela n’aurait pas changé mon avis, ils étaient bon mais rien de plus, la touche de génie n’était pas/plus la. En revanche une chose est sur, je vais y retourner…J’allais oublier, il ne faut pas y aller pour les desserts et il n’est pas le seul dans ce cas.

    @Emilie> La table vaut quand meme le detour,car pour le prix il y a de bons produits.

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