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Sommellerie

Dégustations Vins

Accord mets & vins : Foie gras et vin rouge?

19 décembre 2009

A l’approche des fêtes et des repas en découlant, je réedite quelques accords mets et vins, afin de vous éclairer un peu. Après Vin et saumon fumé, je poursuis avec vin et foie gras, édité voici quelques mois.

Le foie gras a la part belle dans tous les diners de fin d’année, de fêtes. Ce mets illumine la table, et égaye les papilles.   Sa texture doucereuse, son goût si fin, le foie gras n’a que des adeptes, des passionnés, et a toujours fait des émules. Qu’il provienne d’Alsace, du Sud ouest, ou d’ailleurs, ce produit ravit les palais.

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Dégustations Vins

Dégustation filmée Cuvée Prieure 2005, Château Sainte Roseline

16 décembre 2007

Dégustation

Cuvée Prieure 2005 (rolle)
Elevé en fûts, 8 mois.

Nez plaisant, intense, orienté sur des notions vanillées, d’un fruit juteux, et anisé, la bouche se révèle grasse, beurrée, prolongée par une belle fraicheur révélant un vin harmonieux.
Suave, gourmand et harmonieux, voici un vin très bien fait, précis, à boire ou à attendre jusque 5 ans.
Château Sainte Roseline
83460 Les Arcs sur Argens
Site Web : http://www.sainte-roseline.com

Dégustations Vins

Dégustation Château de Vignelaure rouge 2003 Coteaux d'aix

12 octobre 2007

Château de Vignelaure 2003 Coteaux d’Aix
(Cabernet sauvignon 70, syrah 20, grenache 10)

Robe grenat soutenu

Nez très plaisant et de bonne intensité orientée sur le grillé, le moka. Le fruit noir, la tapenade d’olives noires,  s’accompagne de fruits rouges murs. Envolées épicées (mineralité et élevage)

Attaque ample, révélant une jolie suavité. Ce vin exprime toute sa complexité, en son milieu.le support de fraicheur dévoile un superbe toucher,soulignant une trame de tanins délicatement serrée. La persistance qui en découle apporte une belle définition à l’ensemble.

Superbe vin, respectant les lectures des cépages, du terroir et de l’élevage.

A boire pour le plaisir, et a attendre 5 ans.

Astuces Vins

Le conseil d'Emmanuel Delmas pour ouvrir une bouteille avec un bi-lames

13 octobre 2006

Voici un nouveau rendez vous bi mensuel, ou nous allons essayer de vous faire découvir les techniques et les usages de la dégusation des vins.

Le Conseil d’Emmanuel

Dans la cave, se repose un très vieux flacon. Poussiéreux, vénérable, celui-ci défie le temps. Son millésime date désormais de quelques décennies, prometteur, il serait temps d’en apprécier le contenu.

L’étiquette laisse à peine deviner le nom du domaine, faute à une cave bien humide.
Le bouchon semble avoir tenu son rôle de protection. Le niveau de la bouteille est excellent, finalement, tout est mis en oeuvre pour passer un superbe moment, de délectation gustative.

La seule difficulté, désormais est cette inconnue résultant d’un si long vieillissement, concernant l’ouverture de la dive bouteille.

Comment ouvrir sans appréhension aucune, ce flacon, sans prendre le risque d’effriter le bouchon, fragilisé par un si long repos ?
Certes, le tire-bouchon traditionnel permet d’ouvrir une bouteille classique, mais dans ce cas précis, le risque est grand, d’abîmer et par la même d’effriter ce bouchon.

Ainsi, je vous présente, le bi-lames.

Voici l’outil indispensable à l’ouverture de vos plus vénérables flacons.
L’inconvénient du limonadier ou tire-bouchon traditionnel est sa nécessité de devoir trouer le bouchon. Ce qui a pour effet dévastateur de casser plus aisément le bouchon, ou de l’effriter.

Avec ce bi-lames, cet inconvénient est désormais effacé.

Son utilisation est des plus simples, même si j’en conviens, celle-ci peut paraître à première vue intimidante.

MODE D’EMPLOI

Se présentant sous la forme d’un manchon prolongé de 2 lames, il suffit une fois retiré la collerette de la bouteille d’enfoncer avec attention celles-ci.

La lame de gauche est plus longue que l’autre, c’est elle que vous devrez enfoncer en 1er lieu, l’autre suivra.
Les lames se glissent entre le bouchon et le verre, sans difficulté aucune.

Cette opération faite, vous enfoncerez les lames par un mouvement du poignet, allant de gauche à droite.

Une fois enfoncées, le manchon se trouvera en contact avec le bouchon. A ce moment la prise est sûre, et délicatement, vous n’aurez plus qu’à tournoyer le bouchon, emprisonné par les lames.

Doucement, ce dernier s’extirpera, et vous n’aurez plus qu’à le récupérer, en le délivrant de son geôlier.

D’apparence intimidante, cet outil est très simple d’utilisation. Le coup de main est rapide à prendre, il suffit simplement de s’y familiariser. Entrainez-vous sur des bouteilles très anodines, ce sera un excellent exercice.

Et vos vieux flacons sauront vous en remercier, sans vous parler de leurs bouchons.

Emmanuel Delmas

Abécédaire du vin Vins

Leçon N°0 : Le décantage et le carafage

29 août 2006

Nous ouvrons avec Emmanuel une nouvelle thématique sur la sommellerie.
Quelques séquences vidéos vous seront proposées. Présentées de façon bi-mensuelle, elles permettront de faire la lumière sur quelques gestes simples du sommelier.


LE VIN ET L’AERATION

Le rôle premier de la décantation est bien de séparer le dépôt présent au fond de la dive bouteille du liquide. Pour plus d’informations, je vous renvoie sur l’article d’Emmanuel consacré à la différence entre le carafage et la décantation.

A quoi sert la bougie ?

Vous avez souvent pu remarquer la présence de cette bougie, sans, pour autant oser poser la question au sommelier, de peur de passer pour un débutant. Pourtant, celle-ci a l’air de vous turlupiner. La bougie a un rôle essentiel. Outre l’aspect esthétique, et religieux, elle permet au sommelier d’apercevoir le dépôt à travers le goulot. Grâce justement, à la lumière reflétée par la flamme.

Voici donc toute l’explication, si simple.
La bougie ne sert donc pas à chauffer le vin, comme certaines personnes l’imaginaient jusqu’à présent.

Si vous avez des questions sur cette nouvelle thématique, nous sommes à votre entière disposition.