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Vins

Portraits Vins

Découverte du Château de Pibarnon (Bandol) en compagnie de Eric de Saint Victor

3 mai 2007

Le Château de Pibarnon n’est plus à présenter, tant ses vins font partie des plus reconnus de la région Provencale.
L’ appellation Bandol jouit d’un terroir remarquable, situé entre terre et mer.
Le cépage mourvèdre donne ses lettres de noblesse aux vins.
Le Comte de Saint Victor a repris les rênes de ce domaine en 1978. C’est alors que les vignes coiffent la colline du Télégraphe, que le vignoble s’aggrandit et approche les 50 hectares. Les vins s’en retrouvent racés, complexes, et denses, à l’image du terroir de ce vignoble de Pibarnon bien particulier.

Le Terroir de Pibarnon

Du haut de la colline du Télégraphe, les vignes dominent de leur superbe, à quelques encablures de la mer.

Ici, plus qu’ailleurs, les raisins mûrissent sans crainte de la pourriture. La hauteur de 300 mètres permet d’éviter le brouillard. L’exposition solaire, orientée sud-Est facilite une lente maturation des baies, révélant aux vins, une jolie complexité aromatique, entre autres bienfaits.
Les restanques, (nom donné pour les terrasses) forment un vaste cirque, laisant juste souffler quelques brises solaires l’été venues de la Méditerranée voisine. Le mistral ayant bien du mal à une telle altitude à atteindre ces restanques si chaleureuses.

Le cépage Mourvèdre

D’après Eric, ce cépage est majestueux. Sur ce point, je ne peux qu’acquiescer tant j’ai pu le constater lors de différentes dégustations. Néanmoins, toujours d’ après Eric, que l’on a toujours beaucoup de plaisir à écouter, ce cépage est un petit peu nonchalant. Photo-synthèse assez pauvre, mûrissement tardif, il faut savoir manoeuvrer en sa compagnie, et se montrer patient, à son écoute.

La Vinification

En cuves, fonctionnement par gravité, avec un pigeage quotidien, facilitant l’extraction des tanins fins de peau.

La fermentation est longue de 25 jours, avec un décuvage à répétition en cours de fermentation, pour une meilleure et lente extraction.
L’élevage a lieu en foudres de chêne durant 20 mois.

Présentation de Eric de Saint Victor

Accueillis par Eric de Saint Victor en personne, nous avions eu droit à une longue et très instructive promenade à travers vignes et restanques, découvrant à la fois les différentes parcelles, les cépages et restanques, en même temps que le souffle d’un vent chaleureux.
Echanges essentiels concernant le terroir, les cépages, ou encore la conduite des vignes, nous en profitons pour apprécier un panorama spectaculaire.

Nous suivons Eric, de son pas décidé dans le salon privatif et familial pour une mémorable dégustation à travers le temps.
Le personnage est un grand amoureux de ses vins, de ses vignes et de son domaine. Affable, il offre une réelle élégance, une classe toute naturelle associée à une sincère gentillesse. Très disponible, c’est un privilège et un plaisir à l’écouter, à échanger.

A suivre : – la définition du Terroir par Eric de Saint Victor – dégustation verticale. Qu’est ce qu’une Dégustation Verticale? La dégustation verticale permet de bien comprendre les évolutions des vins d’un même domaine dans le temps. Ainsi, avec les vins dégustés du Château de Pibarnon, on remarquera que les vins jeunes offrent opulence et densité, profondeur et autorité. Alors qu’à leur apogée, ces mêmes vins révèlent complexité, expression du Terroir, et élégance. A maturité, les vins évolués donnent élégance, race et dimension. Emmanuel Delmas & Stéphane Riss Château de Pibarnon Comte de Saint Victor 83740 La cadière d’Azur FRANCE Tél. +33 (0)4 94 90 12 73 Fax. +33 (0)4 94 90 12 98 Dégustation à la Cave Tous les jours de 9h à 12h et 14h à 18h Fermée le dimanche et jours fériés.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé – Sachez apprécier et consommer avec modération.

Dégustations Vins

Dégustation Château Sainte Roseline Cuvé prieuré Cru classé année 2004 (format vidéo 4 minutes)

17 février 2007

Château Sainte Roseline
Cuvé prieuré Cru classé Rouge année 2004

Alors que nombre de personnes s’imagine que les vins de Provence sont légers et fruites, nous allons vous démontrer qu’ils méritent bien mieux que cela…

Robe de couleur très foncée et profonde presque encre.
Nez expressif et plaisant de fruits bien murs. Epices et garigue et soleil prennent le relais.
Bouche très ample, ouvrant sur une matière ronde, le vin est remarquable de volume. Epices et fruits murs se retrouvent sur une finale confortable.

A déguster sur une viande, en sauce ou nature.
A boire ou déguster sur 3 a 5 ans.

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Astuces Vins

Le conseil d'Emmanuel Delmas pour ouvrir une bouteille avec un bi-lames

13 octobre 2006

Voici un nouveau rendez vous bi mensuel, ou nous allons essayer de vous faire découvir les techniques et les usages de la dégusation des vins.

Le Conseil d’Emmanuel

Dans la cave, se repose un très vieux flacon. Poussiéreux, vénérable, celui-ci défie le temps. Son millésime date désormais de quelques décennies, prometteur, il serait temps d’en apprécier le contenu.

L’étiquette laisse à peine deviner le nom du domaine, faute à une cave bien humide.
Le bouchon semble avoir tenu son rôle de protection. Le niveau de la bouteille est excellent, finalement, tout est mis en oeuvre pour passer un superbe moment, de délectation gustative.

La seule difficulté, désormais est cette inconnue résultant d’un si long vieillissement, concernant l’ouverture de la dive bouteille.

Comment ouvrir sans appréhension aucune, ce flacon, sans prendre le risque d’effriter le bouchon, fragilisé par un si long repos ?
Certes, le tire-bouchon traditionnel permet d’ouvrir une bouteille classique, mais dans ce cas précis, le risque est grand, d’abîmer et par la même d’effriter ce bouchon.

Ainsi, je vous présente, le bi-lames.

Voici l’outil indispensable à l’ouverture de vos plus vénérables flacons.
L’inconvénient du limonadier ou tire-bouchon traditionnel est sa nécessité de devoir trouer le bouchon. Ce qui a pour effet dévastateur de casser plus aisément le bouchon, ou de l’effriter.

Avec ce bi-lames, cet inconvénient est désormais effacé.

Son utilisation est des plus simples, même si j’en conviens, celle-ci peut paraître à première vue intimidante.

MODE D’EMPLOI

Se présentant sous la forme d’un manchon prolongé de 2 lames, il suffit une fois retiré la collerette de la bouteille d’enfoncer avec attention celles-ci.

La lame de gauche est plus longue que l’autre, c’est elle que vous devrez enfoncer en 1er lieu, l’autre suivra.
Les lames se glissent entre le bouchon et le verre, sans difficulté aucune.

Cette opération faite, vous enfoncerez les lames par un mouvement du poignet, allant de gauche à droite.

Une fois enfoncées, le manchon se trouvera en contact avec le bouchon. A ce moment la prise est sûre, et délicatement, vous n’aurez plus qu’à tournoyer le bouchon, emprisonné par les lames.

Doucement, ce dernier s’extirpera, et vous n’aurez plus qu’à le récupérer, en le délivrant de son geôlier.

D’apparence intimidante, cet outil est très simple d’utilisation. Le coup de main est rapide à prendre, il suffit simplement de s’y familiariser. Entrainez-vous sur des bouteilles très anodines, ce sera un excellent exercice.

Et vos vieux flacons sauront vous en remercier, sans vous parler de leurs bouchons.

Emmanuel Delmas

Abécédaire du vin Vins

Leçon N°0 : Le décantage et le carafage

29 août 2006

Nous ouvrons avec Emmanuel une nouvelle thématique sur la sommellerie.
Quelques séquences vidéos vous seront proposées. Présentées de façon bi-mensuelle, elles permettront de faire la lumière sur quelques gestes simples du sommelier.


LE VIN ET L’AERATION

Le rôle premier de la décantation est bien de séparer le dépôt présent au fond de la dive bouteille du liquide. Pour plus d’informations, je vous renvoie sur l’article d’Emmanuel consacré à la différence entre le carafage et la décantation.

A quoi sert la bougie ?

Vous avez souvent pu remarquer la présence de cette bougie, sans, pour autant oser poser la question au sommelier, de peur de passer pour un débutant. Pourtant, celle-ci a l’air de vous turlupiner. La bougie a un rôle essentiel. Outre l’aspect esthétique, et religieux, elle permet au sommelier d’apercevoir le dépôt à travers le goulot. Grâce justement, à la lumière reflétée par la flamme.

Voici donc toute l’explication, si simple.
La bougie ne sert donc pas à chauffer le vin, comme certaines personnes l’imaginaient jusqu’à présent.

Si vous avez des questions sur cette nouvelle thématique, nous sommes à votre entière disposition.