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Sommelier En Ligne

Dégustations Vins

Le suvé du Vent, Christophe Durdilly

12 janvier 2008

Souvenez-vous, c’était il y a quelques mois, ici-même, un jeune sommelier avait repris ce domaine, et élaborait son 1er millésime, sur le 2005. Le vin dégusté se révélait capricieux, un peu hésitant, ce qui était complètement normal.

Nous voilà, en compagnie de Stéphane Riss, au domaine le Suvé du Vent, chez Christophe Durdilly, pour la dégustation des derniers millésimes (il n’y en a que 2 pour le moment), afin de jauger de l’évolution de ses vins.

Culture raisonnée, sur des cépages grenache, carignan, mourvèdre, syrah, cinsault et tibouren. Les sols sont constitués de schistes, de limons, et d’argiles ainsi que de calcaire.

Vous nous suivez pour cette dégustation ?

Le Suvé du Vent, rosé 2006

(tibouren, grenache, cinsault, syrah,carignan)

Nez très variétal, sur le fruit, bien vif, agrumes Bouche pleine de verve, perlante de fraicheur, tendue.

Belle promesse

Emmanuel Delmas

Dégustations Vins

Dégustation filmée Cuvée Prieure 2005, Château Sainte Roseline

16 décembre 2007

Dégustation

Cuvée Prieure 2005 (rolle)
Elevé en fûts, 8 mois.

Nez plaisant, intense, orienté sur des notions vanillées, d’un fruit juteux, et anisé, la bouche se révèle grasse, beurrée, prolongée par une belle fraicheur révélant un vin harmonieux.
Suave, gourmand et harmonieux, voici un vin très bien fait, précis, à boire ou à attendre jusque 5 ans.
Château Sainte Roseline
83460 Les Arcs sur Argens
Site Web : http://www.sainte-roseline.com

Dégustations Vins

Dégustation Château de Vignelaure 2001

26 octobre 2007

Dégustation

Château de Vignelaure 2001 Coteaux d’Aix

Nez plaisant, et intense sur des pointes torréfiées et grillées soulignant un bel élevage. Le fruit noir s’associe avec gourmandise à des ruits rouges bien murs. Notes minérales fumées, de mine de crayon, de pointes animales, et de concentré de viande.

Astuces Vins

Le conseil d'Emmanuel Delmas pour ouvrir une bouteille avec un bi-lames

13 octobre 2006

Voici un nouveau rendez vous bi mensuel, ou nous allons essayer de vous faire découvir les techniques et les usages de la dégusation des vins.

Le Conseil d’Emmanuel

Dans la cave, se repose un très vieux flacon. Poussiéreux, vénérable, celui-ci défie le temps. Son millésime date désormais de quelques décennies, prometteur, il serait temps d’en apprécier le contenu.

L’étiquette laisse à peine deviner le nom du domaine, faute à une cave bien humide.
Le bouchon semble avoir tenu son rôle de protection. Le niveau de la bouteille est excellent, finalement, tout est mis en oeuvre pour passer un superbe moment, de délectation gustative.

La seule difficulté, désormais est cette inconnue résultant d’un si long vieillissement, concernant l’ouverture de la dive bouteille.

Comment ouvrir sans appréhension aucune, ce flacon, sans prendre le risque d’effriter le bouchon, fragilisé par un si long repos ?
Certes, le tire-bouchon traditionnel permet d’ouvrir une bouteille classique, mais dans ce cas précis, le risque est grand, d’abîmer et par la même d’effriter ce bouchon.

Ainsi, je vous présente, le bi-lames.

Voici l’outil indispensable à l’ouverture de vos plus vénérables flacons.
L’inconvénient du limonadier ou tire-bouchon traditionnel est sa nécessité de devoir trouer le bouchon. Ce qui a pour effet dévastateur de casser plus aisément le bouchon, ou de l’effriter.

Avec ce bi-lames, cet inconvénient est désormais effacé.

Son utilisation est des plus simples, même si j’en conviens, celle-ci peut paraître à première vue intimidante.

MODE D’EMPLOI

Se présentant sous la forme d’un manchon prolongé de 2 lames, il suffit une fois retiré la collerette de la bouteille d’enfoncer avec attention celles-ci.

La lame de gauche est plus longue que l’autre, c’est elle que vous devrez enfoncer en 1er lieu, l’autre suivra.
Les lames se glissent entre le bouchon et le verre, sans difficulté aucune.

Cette opération faite, vous enfoncerez les lames par un mouvement du poignet, allant de gauche à droite.

Une fois enfoncées, le manchon se trouvera en contact avec le bouchon. A ce moment la prise est sûre, et délicatement, vous n’aurez plus qu’à tournoyer le bouchon, emprisonné par les lames.

Doucement, ce dernier s’extirpera, et vous n’aurez plus qu’à le récupérer, en le délivrant de son geôlier.

D’apparence intimidante, cet outil est très simple d’utilisation. Le coup de main est rapide à prendre, il suffit simplement de s’y familiariser. Entrainez-vous sur des bouteilles très anodines, ce sera un excellent exercice.

Et vos vieux flacons sauront vous en remercier, sans vous parler de leurs bouchons.

Emmanuel Delmas