Radio Casseroles

Le Bio des grandes surfaces simple affaire de Marketing?

11 mai 2009

Le bio n’est il pas qu’une affaire de marketing?Nouvelle question du Dimanche : Le bio n’est il pas qu’une affaire de marketing?
Nouvelle question concernant les produits Bio.

Nous sommes de plus en plus nombreux à consommer des produits alimentaires bio. A croire que le bio ne connaît pas la crise ! Et les grandes surfaces l’ont bien compris, avec une progressive généralisation de produits bio, la création de rayons spécialisés. Mais la qualité est elle la?

Consommez vous des produits Bio? Si oui pour quelles raisons? Que trouvez vous a ces produits? Ne pensez vous pas que nous sommes tombés dans un concept purement marketing? Si vous êtes un addict du Bio, pouvez vous nous parler de la petite épicerie que vous avez chez vous qui vous permet de préparer ces produits?

J’attends vos commentaires.

Alimentaire bio : peut-on payer moins cher ?
Avant, s’offrir des fruits ou des légumes bio était un luxe. Mais depuis quelque temps, les grandes surfaces cassent les prix. Capital a mené son enquête sur le Business du Bio en Egypte. Emission a suivre sur M6 Replay et sur FaceBook

L’esprit pionnier

Pourtant, la bio n’est pas un phénomène nouveau, puisque ses origines remontent aux années 20. En France, elle se développe réellement à partir des années 60, lorsque ses pionniers prennent conscience des dégâts de l’agriculture intensive sur le bétail (qui meurt) et les terres (hyperpolluées et devenues infertiles).

Un état d’esprit

“La bio est non seulement un mode d’agriculture plus sain, mais aussi un état d’esprit respectueux de l’homme et de la nature… une contribution pour la protection du patrimoine que nous léguerons à nos enfants”, peut-on lire dans La bio, mode d’emploi de Cécile Le Cardinal et Bettina de Cosnac (éd.Marabout). “Le but est de produire sans nuire, donc sans détruire, et en faisant mieux même, car en agriculture bio, on renouvelle les ressources”, note le Dr Lylian Le Goff.

La filière est-elle sans défauts ?
Visiblement non ! Car l’approvisionnement semble être le problème principale. La surface agricole bio en France n’est que de 2% aujourd’hui et en attendant les 20% promis au Grenelle de l’environnement, les grandes surfaces importent 50% de leurs produits.

Manger  Bio mais manger local avant tout  car le fait de consommer Bio ne doit pas s’arréter a la simple recherche de produits plus sains mais de la recherche du respect de l’environnement et des animaux.

Ils en parlent : Le Figaro, Consoglobe, PaperBlog, Eco Citoyen

Source (içi)

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32 Comments

  • Reply Sha 11 mai 2009 at 1 h 29 min

    Ce que je vais dire est très réduit, mais selon moi, il y a forcément une part très importante de marketing dans le bio, peut-être pas jusqu’à dire que ce n’est que du marketing car il y a une volonté derrière tout ça; mais tout évolue, positivement ou négativement.

    Etant en Ecosse, je constate que les produits locaux et saisonniers sont bien plus mis en valeur qu’en France, des Farmer’s Markets prennent place régulièrement selon les villes, le Good Food Show met en avant les produits locaux et le mouvement Slow Food…

    Personnellement je trouve que le mouvement Slow Food est plus intéressant que “manger bio” tant il demande plus d’investissement et de conscience de la part du consommateur, même si cela peut également revenir plus cher (et encore, parfois on trouve des produits saisonniers bien moins chers aux farmer’s markets qu’en grande surface). De plus, ce mouvement n’est pas très médiatisé, ce qui le rend plus crédible car non associé à un mouvement de masse dicté par les médias…

    Enfin voilà quelques bribes de ma pensée, je peux retourner à mon “marketing essay” …

  • Reply Cathy 11 mai 2009 at 1 h 30 min

    Voilà un sujet de plus qui m’intéresse Stéphane, bravo d’avoir lancé le débat.
    Je vais essayer d’être brève, une réponse en vidéo aurait été plus pratique…
    => Consommez-vous des produits bio ?
    Oui, mais cela concerne uniquement certains produits : farines, certaines céréales (millet, amaranth, quinoa), figues séchées, oeufs et parfois viande.
    A vrai dire, la France a encore des efforts à faire en ce qui concerne les prix car les produits bio sont horriblement chers. Auparavant, nous étions obligés de nous rendre en magasin bio pour trouver ces produits, ce n’est que depuis peu de temps que les supermarchés classiques ont décidé de leur réserver une place.
    L’Allemagne est bien plus avancée par rapport à nous : les produits bio font partie des rayons des supermarchés classiques, qui plus est, ils sont vraiment très abordables (exemple : 1kg de farine de blé T55 bio en Allemagne = 90 cts ; je pense qu’aucune marque bio française ne peut revendiquer cela…).
    Mon choix se porte vers les farines et certaines céréales (pour le bio) essentiellement car d’un point de vue nutritionnel, ce seraient les seuls qui présenteraient un avantage (plus grandes teneurs en vitamines, minéraux et oligo éléments).
    Par ailleurs, d’un point de vue gustatif, je trouve que les oeufs bio sont nettement meilleurs que leur équivalent non bio.
    Ma famille a un potager, j’ai eu la chance de découvrir comment mes parents cultivaient les légumes sans aucun emploi de pesticides mais grâce à l’utilisation “d’engrais” naturels tels que le fumier de cheval ; la culture se faisait en bio-dynamie.
    L’Alsace est une région fermière, nous avions l’habitude de chercher nos oeufs chez le fermier le plus proche. Ce n’étaient donc pas des oeufs bio comme tu le précises dans ta vidéo mais la qualité était bien là : un jaune d’oeuf de couleur presque orangée, une fraîcheur incomparable… c’est là qu’on se dit qu’on peut se régaler avec peu de matière, on retrouve le plaisir des aliments les plus simples, et c’est ici que la qualité prend tout son sens.
    => le bio n’est-il pas tout simplement devenu une affaire de marketing ?
    Il est certain que les spécialistes du marketing ont senti le filon : le bio est tendance ! A l’heure actuelle, le respect de l’environnement est au coeur des débats, le “manger sain” devient de plus en plus important, la population dit faire de plus en plus attention aux produits qu’elle consomme. Il suffit de voir le nombre de salons “bio”, “zen”, “nature” se développer dans la capitale. Les consommateurs sont presque “rassurés” de voir ce logo.
    Autre preuve que le bio est devenu marketing : les marques cosmétiques s’y mettent : Yves Rocher, Nuxe, Sephora, Kenzo surfent sur la vague en commercialisant des crèmes de soin bio, au packaging très “nature” et vert.
    => Comme tu le dis toi même : un champ “bio” qui jouxte un champ “non bio” peut-il réellement prétendre au logo AB ? Les problèmes des nappes phréatiques et du vent font que l’on peut se poser des questions à ce sujet.

    On peut en débattre longuement, mais voilà mon point de vue 🙂

  • Reply Louis 11 mai 2009 at 1 h 30 min

    Le bio c’est 20 … Lire la suiteà 30% de plus à la caisse, mais c’est psycologique pour les consommateurs, il est comme rassurer quand il y a cette petite étiquette…
    Alors qu’un champs “bio” peut ce trouver à côté d’un non “bio” et qui vous dit que les traitements ne passe pas par les nappes phréatique, avec les pluie, le vent…
    La meilleur nouriture bio c’est celle de sont jardin ou les légumes de son maraicher, c’est la viande de sont petit boucher de campagne…
    Le produit le plus “bio” est surement le vin travailler en “bio-dynamie” mais là je pousse le sujet trop loin.

  • Reply Hervé Amiard 11 mai 2009 at 1 h 31 min

    Tres bonne question……….bio ne veut pas forcement dire bon, mais surement cher….A la campagne ,j’ai encore des fermiers qui cultivent leurs legumes bio, mais qui ne le savent..et en plus un produit bio mal cuisiné ou préparé…pas terrible.J’ai ce souvenir d’un boulanger qui ne “pouvait” travailler son pain avec de la farine bio…..mais son pain était aussi mauvais qu’un sandwich de la SNCF……et aussi tres dur d’avoir un champ soi disant “bio” et que le chant d’a coté ne l’est pas…..les angrais et pesticide s’arretent juste à la bonne parcelle….

  • Reply Hélène 11 mai 2009 at 1 h 31 min

    Le bio est un label pour marquer une différence entre les consommateurs, ceux qui peuvent payer et les autres. Seulement là, nous confondons bio et produits de bonnes qualités. Exemple : les pommes de mon jardin ne sont pas traitées, aucun produit, rien, mais elles ne pouraient en aucun cas avoir le label bio. Pourquoi ? Mon voisin de droite traite ces pommiers lui. Je rejoins le commentaire de Louis et de Sha. Le bio, c’es trendy.

  • Reply Eric 11 mai 2009 at 1 h 32 min

    Derriere bio il y’a jardin, il y’a la culture du vrai, du sain,il y’a des mots comme famille, tradition, terroir, nature mais il y’a malheureusement aussi un phénoméne de mode, transporté lui aussi par lés médias et qui pousse vers un aspect plus commercial.
    En cuisine, j’utilise beaucoup de produits bio pour le goût mais surtout par rapport à un coup de coeur : producteur- produit
    l’essentiel est là dans l’homme, son savoir faire et le respect qu’il apporte dans l’équilibre avec la nature et dans le bio comme ailleurs il reste du travail ( et bien sûr les OGM guettent )

  • Reply Laurence 11 mai 2009 at 1 h 35 min

    Il y a effectivement bio et bio. Pour ma part j’ai choisi de cuisiner avec bon sens en utilisant des produits biologiques notamment pour toute mon épicerie. Elle est d’ailleurs bien plus vaste en bio grâce aux nombreuses céréales, légumineuses, laits végétaux, purées d’oléagineux, large choix de farines, huiles de colza, courge, sésame, carthame… première pression, tous les condiments sans conservateurs type anhydride sulfureux, antioxydants, sucre, caramel… Je sélectionne les marques (certaines sont plus sérieuses, plus authentiques que d’autres), lis les étiquettes. Il y a de véritables merveilles dans ces produits bio que l’on ne peut retrouver ailleurs. Mais ces produits ont un coût, c’est inévitable et il faut l’accepter. Par exemple vouloir abaisser à ce point le prix de la farine bio (voir commentaire plus haut) signifie que celle-ci a été moulue en cylindre (plusieurs tonnes de rendement à l’heure) qui élimine ses précieux nutriments (germe de blé et assise protéique). Une “vrai” farine bio doit être moulue à la meule de pierre type Astrier (30 kgs de rendement à l’heure), elle sera naturellement de type T80, l’idéale pour l’homme, riche en germe de blé non oxydé et avec une assise protéique bien écrasée pour pouvoir profiter de ses enzymes et minéraux favorables à la digestion des autres éléments du grain de blé (amidon et gluten). Un bon pain bio devrait être fait avec ce type de farine, au pur levain et non au levain sur levure, salé avec du sel gris et l’eau sera de source ou filtrée (on le mange jusqu’à la dernière miette!). Cet exemple ne relève pas de l’intégrisme mais plutôt de la qualité authentique que l’on attend d’un produit bio.
    Ces produits bio, je les combine dans mes plats avec des produits fermiers locaux très sélectionnés qui sont labellisés pour certains et pas pour d’autres comme les volailles, oeufs d’un petit producteur ou encore les viandes (cochon, veau, boeuf) de cette ferme, les fromages de chèvre des Tours St Jacques, les légumes de mes 2 maraîchers que je retrouve 2 fois par semaine sur le marché… C’est cette mixité qui fait le bon sens de ma démarche (vouloir être 100% bio est effectivement purement marketing, on se coupe forcement de ces producteurs locaux et c’est un non sens écologique puisque l’on fait venir les produits de bien plus loin) . C’est d’ailleurs la démarche du mouvement Slow Food qui cherche le meilleur là ou il est qu’il soit bio ou pas.
    Le bio a donc un coût et à trop vouloir l’abaisser c’est sa qualité qui va diminuer. Pour équilibrer le budget dans l’alimentation il faut se remettre à cuisiner (par ex: faire ses biscuits soi même en achetant les ingrédients en vrac dans de nombreux magasins qui les proposent ainsi ou faire ses yaourts, de plus on limite les emballages) ensuite mieux équilibrer animale et végétale sans pour autant devenir végétarien mais en diminuant les protéines animales. Et puis avec ces produits on ne gâche jamais car on connait leur valeur, leur qualité.
    Le bio pratiqué ainsi n’est pas une mode et a une réelle valeur ajouté gustative et nutritionnelle (goûtez les abricots secs biologiques de couleur naturellement marron et non orangé car sans conservateur ou cette sauce soja fermenté de longs mois riche en acides aminés, vitamines et minéraux à l’instar de sa cousine conventionnelle colorée au caramel et fermenté artificiellement… la liste serait longue).
    Quant au classique argument du champ du voisin qui traite à côté du champ bio, j’ai souvent l’impression que cela donne bonne conscience à ceux que le bio effraie par méconnaissance des produits, de l’univers. Les contrôles sont rigoureux et les analyses fréquentes pour détecter d’éventuelles contaminations sol/air par des traitements environnants.

  • Reply Patrick 11 mai 2009 at 1 h 35 min

    Laurence a quasiment tout dit, et a tout bon. D’ailleurs, j’envisage de l’épouser.

    Plus sérieusement, il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas de produit bio, mais des produits issus de l’agriculture ou de l’élevage biologique. Et le dit produit est tenu légalement à contenir au moins 90 % de “bio”. Un viticulteur peut donc conduire sa vigne en “bio”, et ajouter toutes sortes de saloperies “oenologiques” dedans. Ou avoir besoin de liquidités (pour un vigneron c’est un comble) et vendre son moût en vrac à un négociant peu scrupuleux qui peut ajouter 9 % de piquette, chaptaliser, acidifier, tartriquer, etc, etc… et revendiquer le résultat final en bio.

    Moralité : bio ou pas bio, comme dans tout, et on a tendance à l’oublier de nos jours, c’est l’homme qui compte.

  • Reply Laurence 11 mai 2009 at 1 h 35 min

    Patrick, es-tu déjà venu goûter ma cuisine pour dire qu’il n’y a pas assez de viande? Ainsi je te verrais et repenserai à ta proposition d’épousailles 😉

  • Reply Patrick 11 mai 2009 at 1 h 36 min

    Laurence, je dois prochainement aller chez Laurent Petit, j’en profiterai pour te rendre visite. Il te faudra être discrète, je serai avec ma femme. A bientôt, donc.

    Si tu en as l’occasion, procure-toi le prochain numéro de Cigare & Sensations qui sortira le 15 décembre, la question de Stéphane est le sujet de mon éditorial et … surprise !

    Merci Stéphane pour cette plateforme de conversations privées 😉

  • Reply stephane 11 mai 2009 at 1 h 36 min

    @ Patrick > comme quoi le sujet est d’actualité, étrange que sur la blogosphere culinaire on ne se mobilise pas plus que ca, a croire qu’ils s’interesent plus aux photos qu’aux produits, enfin je dis ca je dis rien ;-p

  • Reply Jocelyn 11 mai 2009 at 1 h 37 min

    je voudrais reagir par rapport au bio et a la “malbouffe”, dans cette période de crise je vous conseille de passer sur un site: http://www.damweb.fr et de chercher les articles qui parle de l’huile de tournesol frelater et de la remballe! vous comprendrez aussi que le probleme ne vient pas que des agriculteurs mais aussi des grandes surfaces qui se permettent de nous vendre de la m….. pour ajouter encore plus de bénéfices dans leurs caisses.
    La solution proposé c’est le bio, je suis d’accord avec sa en émettant une reserve, bio oui cher non, de par mon métier j’ai travaillé dans des régions “reculer” de france (cantal, ariége, alpes hautes montagnes….) et j’ai toujours trouver des agriculteurs ou producteurs qui nous vendez des produits frais et bio a des prix défiant toutes concurrences.
    pour moi voilà le danger du bio, aujourd’hui où en france on n’a de plus en plus de pauvres, le s’adressera qu’aux personnes qui pourront se l’offrir, que restera t’il aux autres?

  • Reply JocelynCorinne Ben Soussan 11 mai 2009 at 1 h 38 min

    Et bien juste une chose si il est dans les règles de l’art c’est une nécessité de santé publique !

    Nourrissons nous mieux et vivions mieux !

  • Reply Chrisos 11 mai 2009 at 1 h 38 min

    pas beaucoup de réponses : je pense que c’est aussi une question de timing, avec ce pont du 11/11.

    tiens, je ne vais pas faire de provoc, je suis d’accord avec Patchaz et Laurence.

    Bio, avant d’être un label, c’était tout simplement la nature.
    et puis le business s’en est mêlé, et certains en abusent.
    l’idéal serait d’avoir sa propre ferme et de maitriser toute la chaine de a->z.
    traçabilité max.

  • Reply sborgnanera 11 mai 2009 at 1 h 39 min

    il vaut mieux se poser la question de qu’est ce que le “non bio” pour bien repondre à la question

    c’est soit ogm + traitements, soit non ogm + traitements ou plus exactement, pas respect complet de la charte bio ce qui est legerement différent.

    sincerement, a moins d’etre un méga tordu en faisant la séparation entre la chimie et la nature ce qui est exactement la meme chose (la nature fait de la chimie en permanence), traitement ou pas, on s’en contre fout et si on veut vivre sainement, il faudrait vivre à 2 à l’heure au bord de la mer sans jamais toucher une once de beurre ou d’huile de friture bio ou pas, c’est exactement la meme.

    croire aux “alicaments”, c’est juste souvrir une possibilité extrement faignante de se faire (tres peu) de bien avec bonne conscience, un peu comme “sport elec” qui vous fait croire qu’en regardant les feux de l’amour tout en étant bardé de capteurs et d’électrodes vous fera maigrir.

    on le sait tous, pour vivre en bonne santé, il faut pratiquement jamais manger de viande mais plutot du poisson, rarement manger du beurre et ses cousins, pas mal de légumes et se bouger le cul en sortant de chez soi pour faire du sport sauf que personne n’en a envie.

    ça, c’est le général, juste pour repositionner le bio dans son contexte, c’est à dire qu’il ne faut strictement rien n’en attendre sur le plan de la santé, sauf effet placebo ou effet extrement limité ou négligeable devant une meilleure nutrition que celle que l’on a aujourd’hui.

    mais il est vrai aussi que l’agriculture extensive a bousillé un max de produits introuvables aujourd’hui, parce que pas conforme aux attentes du marché : par exemple, impossible de trouver la mandarine de notre enfance, tout le monde prefere sa cousine issue de manipulations génétique, la clementine…etc…

    l’important, c’est le gout, pas comment c’est fait, on s’en contre fout : un produit bon sera toujours bien produit alors que l’inverse ne sera pas forcement vrai

  • Reply chanuca 11 mai 2009 at 1 h 39 min

    Pourquoi réduire les produits bio à une affaire marketing? Parce que c’est plus cher que les produits standards non labellisés et pas forcément meilleur?

    Voici ce que je considère une affaire de marketing, juste un exemple pour remettre les choses en place, et qui n’a pas choqué grand monde (les écologistes se sont-ils assis dessus?):

    l’expresso en capsules ou dosettes

    ce n’est nullement une révolution pour le café, pour sa qualité, une amélioration pour notre environnement, un geste écologique, c’est uniquement une idée marketing scandaleuse, vu que l’on fabrique des embalages inutilement. Mais on dirait qu’avant cela, les gens ne savaient pas que l’on pouvait faire des expressos chez soi, avec du café moulu normal à 2euros le kilo et une machine simple où l’on doit mettre juste un peu de café dans un réservoir….. non! Les gens ont été convaincus, qu’un café expresso en dosettes à 64euros le kilo (prix maxi que j’ai constaté) c’est forcément meilleur et révolutionnaire. Avant cela, le bon café à la maison ça n’existait pas. Et bien, pas chez moi. Et quelle est la charte qualité, environnement derrière ce produit? Je ne sais pas, tout ce que je sais c’est qu’il y a un brevet déposé pour ces capsules qui tombera dans le domaine public en 2012.

    Cet exemple est un exemple typique d’affaire marketing. Personne n’a crié au scandale écologique ni à l’arnaque au consommateur. George Clooney est décidement très fort.

    Ne réduisons donc pas le bio à une simple affaire marketing. En voici les raisons:

    tout d’abord, l’agriculture biologique est une agriculture réglementée au niveau international et définie légalement dans plusieurs pays. En France nous avons plusieurs labels obéissants à des cahiers des charges très stricts. N’oublions pas que les critères de l’agriculture biologique sont basés sur le respect de l’environnement et non pas sur la qualité des produits.

    Néanmoins, à qualité égale avec les produits de l’agriculture conventionnelle, mieux vaut choisir le bio car il permet de:
    stimuler le développement rural, diversifier l’agriculture, contribuer à la sécurité alimentaire etc…

    Aujourd’hui en France, l’agriculture biologique reste marginale (2% de la surface agricole utile en France par exemple) et le rendement plus faible que l’agriculture classique. Les chiffres varient d’un pays à l’autre dans l’UE.

    Evidement, les sociétés qui ont misé sur la diffusion de ces produits sur le marché doivent se démarquer des autres car le secteur agro-alimentaire est extrémement concurrentiel. Le marketing est donc essentiel à leur survie. Elles doivent vendrent un produit qui est forcément plus cher et pas forcément meilleur qualitativement, pour les raisons citées plus haut entre autres. Les sociétés qui arrivent à équilibrer leurs prix du bio sur les produits standards sont celles qui n’ont pas que le bio dans leur panel de produits (marques des grandes enseignes, par exemple).

    Et comment vendre les produits bio? En mettant le doigt sur notre corde sensible: acheter bio, nous donne bonne conscience puisque nous faisons un geste pour l’environnement. Et puisqu’on nous prend par les sentiments pour nous faire acheter des produits un peu plus chers, nous prend-on forcément pour des idiots? Non justement! puisque le bio va au delà de la simple affaire marketing.

  • Reply sborgnanera 11 mai 2009 at 1 h 40 min

    très bon exemple parce qu’il prouve l’inverse :

    un bon café ne se fera jamais avec du café à 2 euro ni dans une machine de grand mere ou on met un peu de poudre dedans mais dans une machine qui va pouvoir monter à au moins 2 bars de pression avec une température de 92° pour en extraire toutes les saveurs

    cet exemple prouve qu’aujourd’hui l’aculturation gustative est le principal ennemi et pas l’industrie agro alimentaire.

    si le gout prime sur tout, alors il n’y aura plus d’acheteur pour du café pourri à 2 euro le kilo ou des tomates hors sol en plein hiver, c’est là le vrai combat et pas dans une affabulation sur les bienfaits du bio

  • Reply Ptipois 11 mai 2009 at 1 h 40 min

    Le bio, je ne sais pas comment je m’en sortirais sans lui. Et pourtant ça fait mal au porte-monnaie, mais comme les produits végétaux frais sont plus “forts” ils donnent davantage de goût, donc on s’y retrouve.
    Pourquoi j’y tiens ? Pour des raisons de choix d’ingrédients. Pas tellement à cause du “bio” (qui compte tout de même) mais parce que c’est un des derniers refuges de la biodiversité. On y trouve encore des variétés de fruits et de légumes introuvables dans le circuit courant, à moins d’écumer les marchés régionaux, ce qu’on n’est pas toujours en mesure de faire.
    C’est dans le réseau de distribution bio qu’on trouve les agrumes en provenance d’Italie et de Sicile, bien meilleurs que ceux d’Espagne ; le petit gingembre d’Afrique, qui a un goût spécial, plus camphré, etc. J’aimerais que cette diversité soit aussi à la base de la distribution “mainstream”, elle devrait lui servir de modèle, mais c’est loin d’être le cas. Je ne sais pas ce que fabrique l’UE mais l’Espagne continue à nous saturer de ses végétaux gonflés à la pompe à vélo alors que les merveilleuses oranges maltaises d’Argolide pourrissent sur place par manque de débouchés à l’exportation.

  • Reply rashady 11 mai 2009 at 1 h 41 min

    Trés bon sujet Stéphane quest-ce que le bio aujourd’hui?Est-il vraiment bio depuis ce boum alimentaire?
    Il est vrai qu’aujourd’hui nous ne savons pas vraiment ce que l’ont mangent bio ou pas bio.
    Eyant grandis dans le foutroire alimentaire,je vous épargne les grande enseignes de la restauration rapide,
    aujourd’hui j’essais de manger plus sain bio comme cela s’appelle maintenant en esseyant de trouver de bon produit,ce qui n’est pas toujours facile dans les grandes surfaces,pour ma part habitant en Alsace il m’est plus facile d’aller à la campagne qui m’est proche alors je coupe ce circuit des grandes enseignes pour aller directement à la rencontre des fermier ou des agriculteurs,avant toute chose pour ma santé,
    c’est vrai que cela me prend plus de temps mais ces aliments sont sain et agréable a manger.
    Petite parenthèse,je vous conseille le livre de Corrine Gouget Danger Additif Alimentaires si vous souhaité plus d’info sont site internet est le http://www.santéendanger.

  • Reply americanodrink 11 mai 2009 at 1 h 41 min

    hello
    le bio !! grande arnaque!!!
    et oui vous avez votre petit bout de terrain tranquillement vous cultivez vos petits legumes naturellement…
    et voilà c’est la ou le bas blesse, le voisin d’à coté, a un champs de poireaux , de chous, de blé ou autres et il deverse à profusion, des pesticides, des accélerateurs de croissance etc….
    pensez vous que tous ces produits reste en surface? NON!!! ça penetre dans la terre , s’ecoule doucement et va polluer les terrains alentours….
    et l’avion qui passe au dessus de votre petit terrain bio, qui deverse ses saloperies en grande quantité car ila des hectares a traiter, tout cela part dans les napppes d’eau souterraines et pollue allégrement mon petit terrain bio.
    donc mais legumes , mes fruits ne peuvent pas etre vendu comme BIO
    il en va de méme pour les animaux que nous mangeons…
    alors les produits BIO ça me fait bien rigoler!!!!!!

  • Reply sborgnanera 11 mai 2009 at 1 h 42 min

    ce qui me fait bien rigoler, c’est la “quichitude” des arguments avancés, comme si les avions allaient modifier quoique ce soit dans le gout ou le coté “bio” des carottes, j’hallucine !

    les forets de lozere grandissent bien mieux qu’avant grace à la pollution de lyon, ne l’oublions jamais : il suffit d’éviter les rejets de souffre qui vont engendrer du HSO4, pas top (pluie acide) et le CO2 sera une sorte d’engrais pour les forets autour des villes

    raaaaah, p’tain, parfois on se demande s’il ne faudrait pas un examen avant de donner le droit de vote

    bon, j’avoue, je suis en mode 3 grammes : je sors de chez la mere brazier, reprise il y a un mois tout juste par mathieu vianney (1 étoile) => mega buz (libé et le figaro sont d’accord, c’est pour dire), belle table, bon calva sur le fameux chabraconov, bref, tout pour s’emporter sur le web et pour aller vite faire la sieste

  • Reply Tiuscha 11 mai 2009 at 1 h 42 min

    Le bio se nourrit bien sûr de marketing et la démarche a ses limites ! Je préfère acheter les produits locaux chez le paysan du coin qui produit en raisonné, c’est local, cela coûte moins cher a priori, c’est plus “propre” car je gaspille moins d’essence, moins de que le transporteur qui achemine le bio jusqu’à ma boutique… Mais j’achète mes céréales bio (et céréales rares), sauf exception en bio pour varier mon alimentation et l’enrichir, idem pour les farines, le sucre etc. Plutôt parce que ce sont de sproduits non raffinés que parce que ce sont des produits bio d’ailleurs…
    J’achète aussi certains produits exotiques, de la viande. Et là je ne suis pas d’accord avec certains, la viande de mon boucher de campagne se balade de transporteur en transporteur ! C’est loin d’être bio ! Ou alors, il faut acheter en direct à des coopératives, comme pour la Salers acajou : ils livrent eux mêmes dans la France, mais il faut planifier, c’es genre tous les mois dans une zone donnée…
    Pas de solution parfaite et unique, d’un point de vue éthique, je préfère acheter en direct et local, mais j’ajoute dans d’autres points de vente, mon vendeur du marché, le magasin bio, la grande surface selon les produits…

  • Reply Cyril 11 mai 2009 at 1 h 43 min

    Bonjour,

    Le débat est assez intéressant dans l’ensemble.
    Je suis moi même dans une entreprise en charge de développer une gamme bio de produits alimentaires originaux mais 100 % bio.
    Le bio est il une affaire de marketing??? pas du tout, par contre il faut savoir utiliser le marketing pour développer le bio en France. Il faut sortir des clichés voulant que les produits bio soient inesthétiques. Il faut savoir accrocher de nouveaux consommateurs et l’aspect visuel à son importance.
    Les produits bio sont plus chers. C’est encore vrai, même si le fossé se réduit dans l’ensemble.

    Ce qui à tendance à me faire bondir, c’est que l’on veut absolument acheter les produits bio dans la grande distribution.
    Il existe des petits magasins bio qui proposent des produits interessants et qui savent aussi se positionner en matière de prix.Il faudrait qu’en France, on arrive à voir plus loin que la grande distribution. Je vous rappelle qu’elle est, en grande partie responsable de la malbouffe en France.

    Quand aux problèmes de champs bio contaminés par les champs non bio, il faut commencer par consommer de plus en plus de produits bio afin de réduire l’existence de champs pollueurs.
    Même si ça ne se fera pas dans la minute, il est temps d’être responsable.

    Quand au gout, il n’y a pas photo. Le bio est définitivement supèrieur. C’est évident.

    A bientôt pour la suite

  • Reply Mercotte 11 mai 2009 at 2 h 52 min

    Euh c’est un article que tu ressors là Stéphane, puisque dans les commentaires que se suivent de minute en minute Patrick Chazallet n’était pas encore allé déjeuner chez Laurence, chose faîte depuis maintenant quelques mois !! mais bon, l’article est intéressant alors pourquoi pas !! je suis Laurence dans son approche ses considérations bien sûr !

  • Reply stephane 11 mai 2009 at 3 h 03 min

    @Mercotte> Effectivement, mais je trouve qu’il est d’actualité. tu as raison je vais préciser qu’il date du mois de novembre 2008 et que suite a l’émission j’ai décidé de le mettre a la une.
    Et Patrick, n’a pas aimé la cuisine de Laurence, qui est pourtant tellement juste, je suis surpris qu’il soit passé a coté de cela.

  • Reply Garance 11 mai 2009 at 3 h 51 min

    Voila un sujet que je ne pouvais pas ignorer…

    Je crois que beaucoup ont bien résumé le débat…

    je consomme BIo depuis toujours ,mon arrière grand -mère etait “mécène” pour une sociète familiale ( Maurice Mésségué) elle a vécu 105 ans en toute conscience écologique , mon père sportif (ancien champion de France dans un sport hautement décrié aujour’d’hui) etait un adepte des produits diététiques, son dopage c’était du beurre d’amandes , noisettes et sésame et de bons produits natures et une excellente hygiène de vie …

    Il connaissait l’Agar agar et bien d’autres produits qui font le bonheur des bloggeuses Foodista aujourd’hui…

    je suis comme Sha , oui Au Slow Food et aux produits Terroir( dont je parle sans cesse dans mon BLOG) , oui aux AMAP , oui à l’agriculture raisonnée mais laissons le BIo des GMS faire son chemin car il permet de démocratiser ces produits et le principe qui est en gros de redevenir conscient de ce que nous voulons “ingurgiter” …Ceçi du BIo à haut niveau m’inquiète et me semble presque utopique aujourd’hui…

    Oublions les concepts d'”Alicament” , les Produits “Foodistants “, les produits venant de l’autre bout du monde (même si BIO) et ré-apprenons le Goût , le vrai de nos produits Terroir et la cuisine vraie et simple (pourquoi tant de merdouille sur nos tables ? )

    alors oui c’est dur parce qu’avec Bruxelles beaucoup de choses disparaissent dans nos campagnes ( on le voit avec les fromages) …mais c’est en combattant que l’on pourra faire avancer les choses et conserver nos vraies valeurs …

    Aujourd’hui je dis : Mieux vaut un kilos de Pommes de Terre BIo d’une grande surface qu’un kilos non BIO (ionisé , saupoudré de pesticides et autres )de cette même grande surface ou d’ailleurs ….

    Quand au débat Du Bio jouxtant un terrain cultivé non Bio , le débat est fréquent dans tout les séminaires que j’anime ou auquels j’assiste:
    – disons que vu les cahiers des charges des cultivateurs bio , sachant que les produits ne sont pas traités de cochonneries , les résidus infimes que les nappes phréatiques pourraient transmettre (il faut savoir que beaucoup de résidus sont absorbés par divers mecanismes )biologiques trop long à expliquer) cela reste un faux problème infimes .

    Je préfère toujours une salade BIo qu’une salade pleine de pesticides et autres …c’est un choix !!!
    On a bien ingurgité de la M……durant 50 ans sans ce poser de questions , alors oui au BIO en GMS s’il permet de faire avancer un peu les mentalités et la prise de conscience .

    et oui ça fait parfois mal au porte monnaie si on veut continuer à vivre comme avec l’alimentation traditionnelle (acheter des chips , des dips , des n’importe quoi BIO coute cher en effet) mais acheter des bases : Oeufs , lait , farine , sucre , Fruit , légumes et viandes si on sait bien gérer sa cuisine on arrive à un budget assez raisonnable , j’en suis la preuve vivante même …
    C’est ce que j’enseigne depuis 2 ans …et ça marche !
    Quand à la Santé ?
    jamais pris un antibio de ma vie , peu de pathologies (qq rhumes parfois très vite enrayés ) et plutôt moins d’allergies que la norme …

    Bref…

    Garance
    Garance
    Garance

  • Reply Chrisos 12 mai 2009 at 3 h 18 min

    étrange, tu nous sers du réchauffé, Stéphane?
    tu avais parlé de ça il y a 6 mois, déjà…

  • Reply stephane 12 mai 2009 at 10 h 02 min

    @Chrisos> Capital était l’occasion rêvée pour relancer le débat, si tu reprends le fil je répond a Mercotte sur ce point. Désolé pas encore eu le temps de mettre l’info dans la note. Et il faut dire qu’a l’époque nous n’avions pas toutes ces informations.
    A ce propos j’ai reçu un communique de chez Auchan m’informant qu’ils avaient une “marque respectueux de l’environnement, faciles d’utilisation et à des prix tout doux.” J’en ai profité pour leur demander plus d’informations sur la provenance de leurs produits, question qui a ce jour est restée sans réponse.

  • Reply jus-2-fruits 12 mai 2009 at 18 h 57 min

    La question mérite d’être posée aux vues de la présence de plus en plus importante du bio dans les supermarchés. Je pense que cette tendance à vouloir du bio est une bonne chose et c’est le début du chemin vers un meilleur. Je dis que c’est le début car il ne faudrait pas croire, comme beaucoup semble le penser (de manière consciente ou non), que le bio est le sésame pour obtenir un produit sain à tout les niveaux: “j’achète bio et je ne me pose plus de questions”. Cette mention signifie simplement qu’il est censé ne pas contenir de pesticides et donc être plus sain pour notre santé. C’est un critère de qualité mais il n’est pas le seul. Il existe des bananes bio pourtant elles font des kilomètres de camion pour arriver chez nous !

    Le consommateur a une responsabilité quand il achète. Malheureusement, il se satisfait d’un ou deux critères très basiques pour décider de son achat: souvent le prix et le packaging. Pourtant, nous pourrions faire un effort pour acheter plus malin: saison, proximité, ingrédients, respect de l’environnement, éthique, mode d’élevage/culture… Cette démarche d’information est primordiale car elle a un impact direct sur l’économie. Si La Chine émerge de manière exponentiel au niveau économique c’est entre autre parce que nous sommes ses principaux clients. Être passif, c’est accepter d’être nourrit par des industriels qui pensent avant tout à notre portefeuille. Manger, on le fait trois fois par jour pendant toute sa vie. Ça vaut la peine de s’y intéresser.

  • Reply Tit' 16 mai 2009 at 4 h 56 min

    Y’a plus grand chose à dire là. Nombre d’arguments ont été dits que je partage. Même ceux qui pourraient paraître plus discutables du sieur Sborgnanera trouvent un écho en moi. En effet, depuis que je consomme “bio” (dans le sens large : commerce équitable, bio, biodiversité, culture locale, etc.) – mais pas essentiellement bio non plus, mon porte-monnaie n’y survivrait pas -, j’ai énormément de mal à avoir une position arrêtée sur ce que je consomme. Pour moi, je dirais que la seule chose qui m’attire vers ce type de produit de consommation, c’est essentiellement la diversité qu’elle offre. Rien de plus. Après, qu’il y ait marqué bio ou non sur la boîte, m’en fiche un peu. Et si je préfère parfois ce beurre bio à ce beurre qui ne l’est pas, je suis pleinement conscient que c’est par pure snobisme et non par conviction. Le vrai beurre, je sais où le trouver, je ne l’ai pas à ma porte, c’est tout, donc je prends ce qui me paraît s’en rapprocher le plus.

  • Reply Wolfhound 10 juin 2009 at 10 h 35 min

    Bonjour à tous

    Une petite erreur, la fabrication du vin “bio” n’existe pas encore à ce jour.
    Le vin issu de l’agriculture biologique oui.
    Simple precision, pour ne pas se laisse abuser par le MOT “BIO” qui signifie tout simplement la “VIE”.

    Cordialement

  • Reply Wolfhound 10 juin 2009 at 11 h 48 min

    Je discutai récemment avec une agricultrice qui produit des aubergines et du raisin de table AOC du Ventoux, dans une agriculture raisonnée, elle me faisait remarquer que sa voisine faisait aussi du raisin soit disant ‘BIO ‘, l’une comme l’autre sont obligées de sulfater avec du cuivre, la différence entre les deux, la première personne sulfate une, deux fois en cas de maladie, l’autre personne ‘BIO’ sulfate systématiquement 4 à 5 fois, cherchez l’erreur.

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